Stress

Publié le par BOO

Quel est la limite qu’un humain peut supporter face au stress ? Combien de temps peut-on tenir chacun avec la même quantité de pression ? Avec quelle sorte ? Combien de temps avant que certains s’effondrent ? Avant qu’ils ne s’énervent ? Avant qu’il n’en crève ?

Quelle est la soupape de sureté idéale pour l’humain moyen ? Quel type d’évacuation fonctionne le mieux pour chacun ?

La meilleure façon d’arrêter l’afflux de la chose qui nous bouffe est d’en remonter à la source. Mais lorsque l’on ne peut tailler dans le vif de ce mal, que nous reste-t-il ? Nos yeux pour pleurer ? Nos proches pour nous subir ? Nos meubles pour prendre des coups ? Notre chien (chat, cochon, hamster…) pour recueillir nos confidences, l’air de dire c’est bien mais quand est ce qu’on mange ? Nos mouchoirs pour euh…. Pleurer ?

Qui n’a jamais eut envie de faire comme dans un soap-opéra, hurler à la mort en s’arrachant les cheveux et les vêtements pour finalement se jeter sur l’adversaire et le faire hara-kiri, et finalement revenir gentiment à la réalité et sourire poliment en acquiesçant d’un  signe de tête.

Imaginons-nous comme une grosse bouilloire. Système physique simple : plus le milieu extérieur chauffe la bouilloire, plus la pression à l’intérieur de celle-ci monte. A un moment, la pression de celle-ci va s’évacuer par le bouchon : elle siffle. Même principe pour la cocotte minute. Limite de cocottage de l’humain de base ? 10 ? 20 ?100 bars ?

Pour définir mon cas, je dirais qu’il faudrait plutôt me voir comme un joli vase en verre. Non, en cristal. Chaque contrariété rempli ce vase avec, disons, un millilitre d’eau. Et dans mon cas, j’ai deux vases : l’un étiqueté « domaine professionnel » et l’autre « domaine personnel ». Celui professionnel se rempli doucement, mais je ne pense pas en avoir encore empli la moitié. Cependant, celui qu’on pourrait qualifier de « personnel » en est approximativement… aux 5/3 de sa capacité. Relisez si vous voulez, je ne me suis pas trompée. Quand j’encaisse quelque chose même n’importe quoi, des petits tracas quotidiens aux énormités familiales, amicales et sentimentales, tout est accumulé dans ce vase. Et cela fait maintenant deux ans qu’il déborde quotidiennement faute d’écopage. Je n’ai aucun moyen de tout vider, définitivement, pour repartir avec un vase vide. Voir mon chéri m’enlève quelques centilitres, mais sur la bonne centaine qu’il y en a, ça reste maigre.

J’ai encore énormément de métaphores comme celles-ci pour caractériser ce mal être, cette sensation de trop plein… Inutiles à développer. Mais tout ce retour sur moi-même pour dire à quel point l’homme est quelque chose de fragile, tout comme un vase de cristal. Nous sommes tous à manipuler avec précaution et à vider de temps à autres. Chacun peut péter son câble, mais des crises à répétition ne signifient pas quelqu’un de caractériel et colérique (je ne suis QUE caractérielle) mais une personne qui a besoin d’évacuer. Par tous les moyens possible nous devons vider notre sac, faire partir les tensions…  Chacun ses moyens. Quelques uns ont besoin de temps pour effacer, panser des blessures, rectifier le tir, s’adapter à une nouvelle situation, puis repartent. D’autres, tombent sur une tuile au moment de s’élancer et, fauchés dans leur élan, ne trouvent plus le moyen de se redresser. Et craquent.

Il faut savoir oublier, pardonner, passer à autre chose, ne pas être jaloux, sourire, accepter cris reproches sans sourciller, se montrer fort et à toute épreuve.

Le somment-nous vraiment ? Chacun de nous a il réellement une faiblesse ? Cette faiblesse peut elle être détournée pour devenir à notre avantage ?

A méditer…

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article